Pas de résultats mais un très gros coup de coeur du juge pour ce duo qui a retenu l'attention d'un certain nombre de participants, accompagnateurs et organisateur.
Une journée ou Louna et sa conductrice raflent tous les prix des trois parcours, seules qualifiées et coup de coeur du concours, les organisateurs décident de leur remettre l'ensemble des lots réservés à cette catégorie.
Plus ancienne station balnéaire française, c’est à Dieppe que sont nés les premiers bains de mer. Face à la Manche, la cité offre une véritable immersion dans l’ambiance marine : les mouettes tournent au-dessus de la ville, les effluves iodés flottent dans l’air, les pêcheurs vendent leurs poissons, la longue plage et sa promenade s’animent au rythme des cerfs-volants, les cuisines des restaurants chatouillent les papilles…
Avec l’un des ports les plus actifs de Normandie, la vie de la cité est rythmée par la mer. Le poisson dieppois a toujours été très prisé, d’où la devise « Poisson dieppois, Poisson de choix ! ». Aujourd’hui encore, Dieppe reste le premier port français pour la coquille Saint-Jacques.
L'esplanade du château-Musée de Dieppe offre le meilleur point de vue sur la ville, la mer et la plage.
La ville de Dieppe tient une place importante dans l'histoire de la France mais aussi du Monde avec « l’opération jubilée » initiée par W. Churchill. En 1942, près de 250 navires et 8 000 hommes, principalement des canadiens, débarquèrent à Dieppe et aux alentours. Cette opération devait soulager les lignes Russes à l'Est mais fut un échec : plus de 2000 morts. Les plus chanceux montèrent dans les navires afin de revenir en Angleterre. Depuis cette débâcle, Dieppe et le Canada ont tissé un lieu fort et le mémorial du 19 août 1942 nous aide à comprendre l'étendue de cet épisode décisif dans l'histoire de l'humanité.
Véritable joyau industriel de la vallée de la Bresle, Le manoir de Fontaine à Blangy sur Bresle, demeure du XVIème siècle typique de l'architecture locale, abrite le musée du verre, étape incontournable .
Découvrez les secrets de la chaîne de fabrication d’un objet en verre grâce à une exposition permanente et de nombreuses vitrines intérieurs. Un guide vous éclairera pendant 45 min sur la vie des verriers et des verreries au fil des siècles. Enfin vous pourrez passer au moment le plus attendu de la visite : la démonstration de notre souffleur de verre … 30 min d’émerveillement qui à coup sûr raviront les yeux de petits et des grands.
Le Manoir de Fontaine vous propose régulièrement des expositions tout au long de l’ouverture du centre culturel.
Depuis l’été 2000, la fédération des archéologues du Talou et des régions avoisinantes reconstitue , d’après les sources archéologiques, un petit village mérovingien. Les bénévoles de la FATRA, en costume traditionnels, vous donnent un aperçu de la vie quotidienne des habitantsdu Talou (réalisation & cuisson de poteries, travail de l’os, du bois et du verre).
Situé au centre de Neufchâtel-en-Bray, à quelques pas de l’Avenue Verte, dans la plus ancienne maison bourgeoise à pans de bois et encorbellement datant de la fin du XVIème siècle qui subsiste dans la ville, le Musée des Arts et Traditions Populaires Mathon-Durand, classé Musée de France, présente aux visiteurs l’histoire et les traditions de Neufchâtel-en-Bray et du Pays de Bray à travers ses collections riches et variées, uniques sur le plan local, s’étalant de la Préhistoire jusqu’au début du XXème siècle.
Les collections du musée
Les collections se déploient sur 4 niveaux.
– Dans la cave voûtée d’origine a été reconstitué un espace dédié au plus vieux fromage AOP de Normandie: le neufchâtel.
– Le rez-de-chaussée et le 1er étage regroupent les collections d’archéologie, Art militaire, Art sacré, ethnographie, numismatique, céramique, Arts décoratifs, mobilier, métiers disparus, tel l’arracheur de dents, la reconstitution d’un intérieur brayon…
– Puis au 2ème étage, ouvert récemment au public, sous la magnifique charpente d’origine, le musée propose aux visiteurs de découvrir une maquette représentant la ville de Neuf Castel fortifiée, animée par un robot déclenchant commentaires et lumières.
Classée aux Monuments Historiques en 1914, l’Eglise Notre-Dame et l’évolution du vitrail grâce à la grande diversité de styles et la richesse iconographique que présentent les vitraux du XIXème siècle attribués pour la plus grande partie à Edouard Didron, grand maître verrier parisien.
En forêt d'Eawy, au Val Ygot, la base de lancement de V1 est un lieu de mémoire des opérations de bombardements menées par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale.
À l'été 1943, alors que la Seconde Guerre mondiale embrase toute une partie de la planète, l'Allemagne nazie décide de mettre en service des armes secrètement élaborées, les V1 et V2. Ainsi, environ 400 rampes de lancement de V1 sont installées, en arc de cercle, de Dunkerque à Cherbourg, à une trentaine de kilomètres des côtes de la Manche. Elles ont pour but de détruire Londres. En Seine-Maritime, ce sont 117 positions qui sont identifiées, dont le site du Val Ygot, à la lisière de la forêt d'Eawy, est aujourd'hui l'un des témoins. La rampe qui y est visible, fait partie de la première génération de V1, appelées, rampes lourdes ou ski-sites. Son installation durant l'automne fait appel à plusieurs centaines d'hommes, mais à Noël 1943, alors qu'elle est pratiquement terminée, les bombardements alliés stoppent les travaux. Plusieurs soldats et travailleurs sont tués sur le site. Et la rampe ne fut jamais utilisée. En revanche, à partir du printemps 1944, neuf autres rampes, de deuxième génération, furent installées dans cette même forêt d'Eawy, et furent très actives...
Construit en 1943 sur 3 hectares, le site comporte 13 bâtiments : abris, ateliers et rampe de lancement, restaurés et entretenus par une association de bénévoles dynamiques et désireux de témoigner du passé militaire des lieux.
Des panneaux explicatifs offrent les repères essentiels aux visiteurs qui ont accès aux lieux gratuitement d'avril à septembre.
DOMAINE DE RAMBURES
Le domaine de Rambures, dans la famille depuis l'origine, comprend un magnifique château du XVème siècle classé au titre des monuments historiques, des communs du XVIIIème siècle, une chapelle, un bûcher ainsi qu'un parc de 15 hectares.
Ce lieu, chargé d'histoire,remarquablement conservé et entretenu permet un véritable voyage dans le temps. La forteresse, aménagée au fil des siècles présente de nombreuses pièces meublées. Le parc présente une fantastique roseraie aux plus de 3000 rosiers mais également un arboretum composé d'espèces importées d'Asie et d'Amérique.
MUSEE DU CIDRE
Un musée où sont collectés, conservés et exposés des objets dans un souci d’enseignement et de culture. Le Musée du cidre et des métiers traditionnels à Rosay est en plus un endroit où chaque objet a une histoire, une vie.
Créé en 1994, dans un cadre traditionnel entre les Pays de Caux et de Bray, cet écomusée a pour but la découverte du patrimoine de nos aieux.
Chantal et Marc Cornier sont des passionnés. Ils sont aussi passionnants à écouter.
MUSEE NATIONAL DES SAPEURS POMPIERS
Collection de véhicules d'incendie, casques, uniformes ... qui rappellent le long cheminement de l'esprit de recherches et de développement des techniques pour que l'outil, le matériel, l'engin servant au sapeur pompier soit de qualité afin qu'il remplisse pleinement sa mission de sauvetage des vies et des biens. http://museesp.free.fr/SiteMusee/accueil.php
Echelle sur porteur Delahaye Magirus 1927, type 83/59 APE
Echelle sur porteur Torpéro carrossée avec pompe incendie moteur Delahaye 4 cylindres, 60CV
Pompe Delahaye 120 m3/H
Echelle Magirus en bois de 20 mètres
Equipage de 6 hommes
Le 5 août 1927, une nouvelle échelle est présentée à la population de Besançon, elle est équipée de pneumatiques gonflables, ce qui est assez nouveau pour les engins incendies de l'époque.
Elle participa à de nombreux incendies pendant plus de 30 ans.
Retirée du service incendie, elle restera au centre de secours pour l'instruction puis sera réformée en 1965.
Elle sera présentée au musée du folklore comtois à Besançon, puis partira quelques années plus tard au musée de Mulhouse avant de prendre place à Montville.
ETRETAT
Jadis modeste village de pêcheurs, Étretat devient au xixe siècle une station balnéaire de renom. Guy de Maupassant y organise des fêtes qui font date. Ce bourg se trouve au nord du Havre, sur le littoral de la Manche, sur la côte d'Albâtre qui fait partie du pays de Caux. L'aspect extraordinaire et monumental de ses falaises de craie blanche blanche presque immaculée et ses plages de galets grisâtres en ont fait un des lieux du tourisme international. Des peintres comme Gustave Courbet, Eugène Boudin ou encore Claude Monet contribuent alors à sa publicité, tout en en immortalisant la spécificité. Des écrivains comme Maupassant et Gustave Flaubert sont des fidèles du lieu. Maurice Leblanc, qui y vécut, contribua au mythe entourant le site entretenu dans une aventure d'Arsène Lupin intitulée l'Aiguille creuse.
L'existence de trois arches successives : la porte d'Amont, la porte d'Aval et la Manneporte ne serait pas liée à l'origine à l'érosion marine, mais à l'action d'une rivière souterraine parallèle à la plage qui aurait creusé son lit dans la falaise avant le recul non uniforme de celle-ci, matérialisé par trois caps. L'érosion sur ces caps fragilisés par le conduit interne de la rivière serait à l'origine des trois arches à leur tour érodées plus ou moins complètement. Une seconde rivière souterraine serait à l'origine d'une seconde série d'arches dont l'une a uniquement son plancher d'effondré (les autres ont complètement disparu). Le pilier de l'arche correspondrait ainsi à l'« aiguille » d'un calcaire plus dur qui a empêché sa dissolution définitive, d'où cette extraordinaire création de la nature. Ensuite, la mer aurait élargi les arches, donnant au site l'aspect qu'on lui connait aujourd'hui. Une autre hypothèse met au contraire l'accent sur une érosion différentielle) par la mer, qui serait liée aux caractéristiques de dureté de la craie locale dans la zone de balancement des marées (source wikipédia).
LE TREPORT
Véritable cité de pêcheurs, Le Tréportséduit par l’authenticité qu’elle dégage. Elle a inspiré le peintre pré-impressionniste Antoine Vollonet le Britannique Turnerqui rendait visite à Louis-Philippe.
En empruntant le funiculaire qui relie la ville basse à la ville haute, c'est le coup de coeur assuré. Tout en haut de la falaise, le panorama est saisissant. Vue sur la ville, paysages entre vert et bleu, au loin, se dessine Mers-les-Bains et ses belles villégiatures. Il est tout aussi agréable de découvrir le Quartier des Cordiers. Bâti au pied des falaises, sur un lit de galets, les premiers habitants de ce quartier étaient des familles de pêcheurs.
Patrimoine maritime, patrimoine religieux avec l’abbaye Saint-Michel, l'église Saint Jacques ou encore la chapelle Saint Julien, Le Tréport possède aussi un patrimoine militaire insoupçonné. Insolite, Le Kahl-Bürg a été construit par l’armée allemande pour faire suite au raid de 1942 sur Dieppe lors de l'opération Jubilee. Creusé dans la falaise, le Kahl-Bürg faisait partie du système de défense allemand « Le Mur de l’Atlantique ». D’autres traces de la Seconde Guerre Mondiale sont visibles : les cimetières du Commonwealth, les Abris anti-aériens. ( https://www.seine-maritime-tourisme.com/fr/)
Un concours où Louna manque de très peu sa première partie brevet avec une faute de descente de passerelle.
Elle terminera sur une belle deuxième place.
Une météo peu clémente, une ambiance austère ainsi qu'une petite chienne hypersensible ...
Rien ne se prêtait à une implication très sérieuse sur le terrain.
et c'est à Saint-André-de-Sangonis, commune française située au coeur de la vallée de l'Hérault, en région Occitanie, que nous choisissons de passer ces vacances estivales de 2018 et que nous posons nos bagages.
Cette commune, desservie par l’A750 et l’A75, est à quelques minutes de Montpellier et de Béziers ; à un pas de la mer et quelques enjambées des sommets.
Son territoire s’étend au nord vers le Pic Baudille, à l’est vers l’Hérault, au sud-ouest vers la Lergue. Les cultures principales sont la vigne et l’olivier.
Aujourd’hui St André est passé du statut de village à celui de petite ville. Riche de son passé, avec ses fontaines, son beffroi et ses remparts, St André reste tourné vers l’avenir et continue à construire le « St André de demain ».
Au programme, farniente et jeux
mais aussi ...
Baignades ...
LE LAC SALAGOU
Le barrage du Salagou a été réalisé entre 1964 et 1968, pour irriguer les terres de la vallée en aval et atténuer les crues du fleuve de l'Hérault. Cette construction imposante qui retient 100 millions de m3 d'eau a donné naissance au lac Salagou qui, peu à peu est devenu un site privilégié de sports et de nature.
Le village de Celles a été exproprié lors de la mise en eau du barrage du Salagour. En septembre 1969, toutes les familles qui habitaient dans ce petit village sont évacuées en raison de la mise en eau du lac artificiel du Salagou, l'ensemble des habitations a été acquis par le département de l'Hérault.
A l'époque, il était prévu de réaliser le plan d'eau en deux étapes, d'abord à la cote 139, puis ultérieurement à la cote 150. Celles étant à 144 m d'altitude en moyenne aurait donc dû être submergé, d'où son maintien à l'état de ruines pendant longtemps.
Le village est pillé et ruiné mais certains habitants se battent pour maintenir le statut à Celles en continuant d'entretenir quelques bâtiments. Ce n'est qu'en 2010 que le département cède la propriété totale du village à la commune. Une seule famille réside dans le village en ruines, au dessus de la mairie, seul bâtiment rénové avec l'église.
La Lergue
La Lergue, rivière de 45 km de l'Hérault est un affluent du fleuve Hérault, prend sa source sur le Causse du Larzac.De la taille d’un petit ruisseau, la Lergue parcourt 6 km sur le plateau du Larzac puis dévale les falaises abruptes qui surplombent le bassin du Lodévois (dénivelé de 400 m).
De Pégairolles de l’Escalette à Lodève, la rivière est grossie par ses principaux affluents, elle passe ensuite à Pégairolles-de-l’Escalette avant de recevoir la Brèze vers Soubès. Puis elle passe à Lodève et ses eaux se mêlent aux eaux de la Soulondre, un tout petit ruisseau.
Elle reçoit le Salagou à sa rive droite et la Marguerite à sa rive gauche. D’une longueur de 40 kilomètres, elle se jette dans l’Hérault entre Pouzols et Brignac. à l’altitude 29 m.
etVisites ...
SAINT-GUILHEM-LE-DESERT
Guilhem, occitan de Guillaume est aussi la forme du nom franc Whilhem, composé de Whil "volonté" et de helm "tête casquée". Un prénom prédestiné pour ce soldat dont les exploits sont célébrés par les troubadours dans la chanson de Geste de Guillaume d'Orange.
Sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle ...
Tout commence en 804 avec l'arrivée de Guilhem au Val de Gellone ... Petit fils de Charles Martel, cousin de Charlemagne, Guilhem s'illustre à partir de 790 dans de nombreuses campagnes militaires qui le conduisent jusqu'aux marches de l'Espagne. En 801, la victoire sur les sarrasins à Barcelone le couvre de Gloire.
Pourtant au terme de cet épisode, Guilhem choisit de déposer les armes et guidé par Saint Benoit, fondateur du monastère d'Aniane er réformateur de l'ordre bénédictin, il se retire à Gellone et y fonde le monastère Saint Sauveur.
Bien après sa mort, en 812, la légende transmise par la Geste de Guillaume d'Orange s'empare de l'histoire pour faire de ce grand seigneur et conquérant, un moine puis un saint vénéré durant tout le moyen-âge.
Dès le X°siècle, le monastère s'impose comme une halte sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle pour les pèlerins qui empruntent la voie du sud encore appelée voie d'Arles et visitent ici le tombeau de St Guilhem.
La GROTTE DE CLAMOUSE
Site classé par le Ministère de l'écologie situé au coeur des gorges de l'Hérault, elle possède une diversité de paysages souterrains unique en Europe de par la richesse de ses concrétions.
Située à Saint Jean de Fos, au pied de la Séranne, son accès est à quelques centaines de mètres en amont du Pont du Diable, sur la paroi ouest de la gorge de l'Hérault.
La grotte s'est lentement formée dans le karst dolomitique, grâce à l'action de l'eau, s'infiltrant dans les fractures de la roche, tout en usant chimiquement, par l'effet de corrosion, ces anfractuosités.
Ainsi se sont formés plusieurs niveaux de galeries, correspondant à l'abaissement du lit de la rivière Hérault :
un niveau supérieur, fossile, à vastes salles, abondamment décoré par de grands massifs de concrétions : fines et étincelantes cristallisations blanches de calcite et d'aragonite.
un niveau intermédiaire, parfois inondé en période de cru. Il est constitué par un complexe de galeries creusé par corrosion dans la roche dolomitique et présentant des parois découpées en "dentelles de pierre". Cet ensemble est appelé le "labyrinthe" car c'est la zone dans laquelle se perdaient les premiers explorateurs.
un niveau inférieur, noyé, dans lequel circule en permanence l'eau de la rivière souterraine active de la Clamouse dont le niveau varie en fonction des précipitations.
LE PONT DU DIABLE
Reliant Saint Guilhem le Désert et Aniane, le pont du Diable marque le début des fameuses Gorges de l’Hérault.
A l'entrée des gorges de l'Hérault, au lieu-dit du "gouffre noir", le vieux pont roman, accroché aux berges abruptes, enjambe le fleuve en son point le plus resserré.
Considéré comme l'un des plus vieux ponts médiévaux français, il a été classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO au titre du chemin de Saint Jacques de Compostelle en France.
Il fut construit entre 1028 et 1031, par les deux proches abbayes d'Aniane et de Gellone, qui contrôlaient jalousement les deux rives du fleuve. Long de 50 m, il comprend deux arches principales en plein cintre et deux ouvertures secondaires, les ouïes, destinées à faciliter l'écoulement des eaux en période de crue.
Sa légende: Alors que les moines de Gellone et d'Anianene ménagent pas leurs efforts pour la construction du pont traversant l’Hérault au débouché des gorges sur la plaine, on constate chaque matin en abordant les lieux, que les travaux réalisés la veilles son systématiquement détruits. Les deux congrégations monastiques comprennent très vite que leur projet subi des entreprises de sabotages nocturenset en appelle à la protection de leur Saint Patron Guilhem qui un soir, décide de se rendre seul sur les lieux pour y interpeller les éventuels malfaiteurs. Après quelques heures, posté à attendre, Guilhem constate que le diable déguisé dans un costume de bouc noir fracasse les travaux du pont.
Guilhem l’interpelle alors :
- "Satan, je t’ai reconnu dans ton ridicule apparat. Pourquoi dévastes-tu ainsi l’ouvrage de mes frères ? "
- "C’est que je n’ai que faire des entreprises de tes chiens de serviteurs sur terre."
- "Satan, plutôt que de nous affronter ici, essayons de régler notre contentieux intelligemment."
- "Pour une fois, je suis d’accord avec toi Guilhem ! Alors écoute-moi bien. Je te propose de construire un pont le plus solide qui soit en trois jours.En échange, tu t’engages à me livrer l'âme d'un de tes chiens de serviteurs. Celle du premier qui traversera le pont sera pour moi et je l’emmènerai avec moi au fond de l’abîme des enfers."
Sans répondre aux provocations du Diable et avec la plus sereine des assurances, Guilhem lui rétorqua :
- "L’âme d’un de mes chiens de serviteur ! Tu ne saurais mieux dire Satan ! Retrouvons-nous".
Sur ces mots, Guilhem s’en retourna au village.
Trois jours et trois nuits s’écoulèrent et ce fut le moment pour Guilhem et ses compagnons de retourner au pont pour constater la fin des travaux. Arrivés aux abords du chantier, Satan les accueille sur l’ouvrage qu’il vient d’achever, la mine réjouit à l’idée d’emporter avec lui une âme humaine. Il s’adressa alors à Guilhem en ces termes :
- "Je me suis exécuté, l’ouvrage est terminé. J’ai rempli ma part du contrat.A toi maintenant de me donner ce que tu m'as promis."
Guilhem sortit alors un os de sa veste, le jeta de l’autre côté du Pont et le chien qui se tenait à ses côtés traversa le pontà grandes enjambées. Alors que le Diable ne comprenait pas la manœuvre, Guilhem s’exclama :
- "Satan, tu vois que je respecte mes engagements. Il y a trois jours de cela, tu me demandais l’âme d’un de mes chiens de serviteur. Et bien, voici le plus fidèle de tous."
- "ARRRRGH !! Guilhem !! Tu m’as trompé, ma vengeance sera terrible !"
Dans sa colère, le Diable tenta de détruire le pont mais l’ayant promis le plus solide possible, il ne put y parvenir. Enfin, comprenant qu’il ne pourrait se venger, il se jeta de dépit dans les eaux de l’Hérault et creusa le gouffre noirdans sa chute.
Aujourd'hui c'est un lieu pour se retrouver en famille ou entre amis, et durant les beaux jours, se baigner à la plage surveillée (interdit aux chiens) du pont du Diable ou parcourir les gorges de l'Hérault en canoë.
PEZENAS
Pézenas est une ville d'art et d'histoire dotée d'un beau patrimoine : de nombreux hôtels particuliers des XVI°, XVII° et XVIII° siècles et de jolies rues pavées bordées d'échoppes d'artisanat.
Pézenas présente en outre la particularité d'avoir été au XVII° siècle le lieu de séjour de Molière.
Ce fut aussi l'occasion de rendre visite à la demi-soeur de Louna et de concrétiser une belle amitié virtuelle avec la rencontre de ses propriétaires.
La canicule étant là, pas de visite à parcourir les couloirs pour se rendre dans les chambres, mais présence en salle d'animation pour tenir compagnie à nos ainés en plein travaux de peinture.
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